Avant sa venue à la Médiathèque le 20 mai 2015 à 16h30, Yves Grevet nous fait partager son portrait de lecteur :
-Que lisez-vous en ce moment ?
Des romans pour ados et jeunes
adultes.
Je lis Bleu de Florence Hinckel. (Un récit de science-fiction sur une
société qui a banni la douleur) Juste avant, c’était Réseaux de Vincent Villeminot (Un cyber-polar en deux tomes).
Ce sont deux amis écrivains et
j’avais très envie de découvrir leurs bouquins.
-Que lisiez-vous étant
adolescent ?
Ce qui me passait sous la main.
Il n’y avait pas de littérature vraiment dédiée aux ados à cette époque. Alors
après Les six compagnons de la Croix rousse et les BD dans Pif, je suis passé
presque sans transition à Camus, Sartre. Je me souviens aussi des romans
d’Agatha Christie qu’empruntait ma mère à la bibliothèque, et des souvenirs
d’enfance de Marcel Pagnol.
-Quel est votre plus vieux souvenir de lecture
?
Je me souviens du titre du
premier « vrai livre » que j’ai lu en CM1 ou Cm2. Il était tiré de la
bibliothèque de la classe. Il s’appelait Mon
chien, mon ile et moi, cela racontait l’expérience d’un homme qui avait
voulu revivre l’aventure (pour quelques semaines) de Robinson Crusoé sur une
Ile en Polynésie. Littérairement, cela n’avait pas beaucoup d’intérêt mais ça
m’avait fait rêver.
-Quels sont vos auteurs préférés ?
Spontanément, je citerai Georges
Perec. Pour les polars, je ne suis pas original : Arnaldur Indridason et
Fred Vargas. Pour les livres d’espionnage, John le Carré et Robert Littell.
-Le fait de travailler avec le public
adolescent a-t-il une signification particulière pour vous ?
J’aime écrire sur l’adolescence
parce que c’est une période où le chemin n’est pas encore tracé et où tout est
possible. C’est un moment de la vie où l’on s’invente. Je ne vise pas
spécifiquement un lectorat adolescent car je pense que mes livres peuvent
intéresser tout le monde, mais j’aime l’idée d’être accessible dès 10 ou 12
ans.
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