J’ai eu l’opportunité de rencontrer
l’auteur Arnaud Cathrine le 31 mars 2018 à 16h à la médiathèque de Bagnolet.
Quelques personnes de ma classe de
première littéraire étaient présentes ainsi que ma professeure de français et
ma professeure documentaliste.
Avant de rencontrer l’auteur, nous
avons établi un projet avec nos deux professeures, ainsi que deux bibliothécaires travaillant à la médiathèque de Bagnolet, nous avons lu en
amont plusieurs de ses livres intitulés A
la place du cœur, Sweet Home, me
concernant je n’ai lu que les saisons d’A
la place du cœur.
Nous avons eu la chance de le
questionner durant cette rencontre sur plusieurs thèmes comme ses livres, tout
en passant par sa vie privée.
Arnaud Cathrine dit s’identifier à
l’ensemble de ses personnages, en particulier aux filles, sauf aux
« méchants ».
Dans ses ouvrages, A la place du cœur, le personnage
principal est Caumes, un jeune adolescent de 17 ans, faisant face à différentes
étapes de sa vie, notamment une vie amoureuse, une vie de lycéen ainsi que le
deuil.
L’auteur rétorque s’identifier
beaucoup à son personnage principal, car son adolescence est à peu près
similaire à celle de Caumes, ce personnage se dessine au fur et à mesure de
l’écriture.
Dans ses trois saisons, l’auteur écrit
avec un vocabulaire assez relâché voire cru, il explique que c’est la vraie
vie, qu’il ne faut pas se « voiler la face ».
Arnaud Cathrine est une personne réservée,
il écrit dans ses livres ce qu’il se retient de faire dans la vraie vie.
Durant son adolescence, ce fut un
adolescent mal dans sa peau, il se réfugiait dans les livres, lisait des polars
d’Agatha Christie, écrivait ce qu’il ne pouvait pas lire.
On l’a d’ailleurs interrogé sur pourquoi
écrire, il nous a répondu qu’il vivait d’un silence étouffant de l’adolescence, en province avec une angoisse permanente, c’était son besoin personnel !
Quels conseils pouvait-il donner pour
se mettre à l’écriture ? Il nous a donc certifié de lire et d’écrire avec
passion.
Arnaud Cathrine vit seulement de sa
plume à cinquante pour cent et comble le reste en travaillant dans des théâtres
et des festivals littéraires.
L’auteur nous a affirmé, qu’il serait
possible d’adapter les trois saisons A la
place du cœur en série (j’espère que l’occasion se présentera).
Il nous a confié que chaque saison lui
prenait cinq mois d’écriture.
Ses proches, notamment ses parents ont
mis du temps à s’habituer mais à l’heure d’aujourd’hui ils prennent plaisir à
le lire.
Je remercie mes deux professeures Madame
Quantin professeur de français, Madame Germa professeure documentaliste ainsi
que Diane et Stéphanie, bibliothécaires, de s’être autant démenées pour nous
satisfaire.
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