Le selfie de trop
Le dimanche 3 juin 2018, Réju, Ghozlene et moi-même avons eu la chance, grâce à la médiathèque de Bagnolet, de nous rendre au théâtre de la Villette accompagnées de notre professeur de français au lycée Eugène Henaff, et de voir une pièce intitulée : "Michelle doit-on t'en vouloir d'avoir fait un selfie à Auschwitz ?".
Cette pièce de Sylvain Levey traite essentiellement de cyber harcèlement, d'internet en général et de la jeunesse d'aujourd'hui et son omniprésence sur les réseaux sociaux. Un thème donc, qui vise plus particulièrement un public assez jeune, sujet à ce genre de comportement quotidiennement.
Michelle est une jeune adolescente comme les autres. Comme ses amis, elle est constamment connectée sur les réseaux sociaux et publie ses moindres faits et gestes par le biais de selfies. Mais c'est lors d'un voyage scolaire que sa manie d'être ultraconnectée va lui porter préjudice. En effet alors qu'avec sa classe ils visitent un camp de concentration, Michelle prend un selfie d'elle, toute souriante aux portes du camp, véritable vestige de la shoah.
Dès lors, les commentaires fusent, lui reprochant un tel état d'esprit face à une telle situation. Les avis divergent et la Toile se referme sur Michelle, prisonnière virtuelle d’un harcèlement numérique cruel.
Nos personnages sont incarnés par les marionnettes et utilisent des pseudonymes tels que "une vie de chat" ou encore "strawberry ice cream", des noms en totale contradiction par rapport aux rudes et méchantes réactions des internautes.
De réels tableaux représentant les selfies de Michelle s'affichent au fur et mesure de la pièce. Les écrans lumineux des personnages sont, eux, des lumières illuminant leurs visages.
À l'instant où les cybers attaques commencent pour Michelle, les doux visages des marionnettes laissent place à un visage de troll angoissant et inquiétant.
Les jeux de lumière et de sons accentuent les émotions que l'on ressent tout au long de la pièce.
Cette pièce de théâtre nous permet de nous placer de l'autre côté de l'écran pour voir que nos commentaires ne sont pas sans conséquences pour les personnes visées.
Cette omniprésence sur les réseaux sociaux devient presque ridicule et en voyant les personnages agir de la sorte, nous nous rendons compte que nous agissons pareillement.
Nous nous demandons également s'il était vraiment nécessaire de surréagir ainsi pour une simple photo.
Le dimanche 3 juin 2018, Réju, Ghozlene et moi-même avons eu la chance, grâce à la médiathèque de Bagnolet, de nous rendre au théâtre de la Villette accompagnées de notre professeur de français au lycée Eugène Henaff, et de voir une pièce intitulée : "Michelle doit-on t'en vouloir d'avoir fait un selfie à Auschwitz ?".
Cette pièce de Sylvain Levey traite essentiellement de cyber harcèlement, d'internet en général et de la jeunesse d'aujourd'hui et son omniprésence sur les réseaux sociaux. Un thème donc, qui vise plus particulièrement un public assez jeune, sujet à ce genre de comportement quotidiennement.
Michelle est une jeune adolescente comme les autres. Comme ses amis, elle est constamment connectée sur les réseaux sociaux et publie ses moindres faits et gestes par le biais de selfies. Mais c'est lors d'un voyage scolaire que sa manie d'être ultraconnectée va lui porter préjudice. En effet alors qu'avec sa classe ils visitent un camp de concentration, Michelle prend un selfie d'elle, toute souriante aux portes du camp, véritable vestige de la shoah.
Dès lors, les commentaires fusent, lui reprochant un tel état d'esprit face à une telle situation. Les avis divergent et la Toile se referme sur Michelle, prisonnière virtuelle d’un harcèlement numérique cruel.
Nos personnages sont incarnés par les marionnettes et utilisent des pseudonymes tels que "une vie de chat" ou encore "strawberry ice cream", des noms en totale contradiction par rapport aux rudes et méchantes réactions des internautes.
De réels tableaux représentant les selfies de Michelle s'affichent au fur et mesure de la pièce. Les écrans lumineux des personnages sont, eux, des lumières illuminant leurs visages.
À l'instant où les cybers attaques commencent pour Michelle, les doux visages des marionnettes laissent place à un visage de troll angoissant et inquiétant.
Les jeux de lumière et de sons accentuent les émotions que l'on ressent tout au long de la pièce.
Cette pièce de théâtre nous permet de nous placer de l'autre côté de l'écran pour voir que nos commentaires ne sont pas sans conséquences pour les personnes visées.
Cette omniprésence sur les réseaux sociaux devient presque ridicule et en voyant les personnages agir de la sorte, nous nous rendons compte que nous agissons pareillement.
Nous nous demandons également s'il était vraiment nécessaire de surréagir ainsi pour une simple photo.
Réju, Ghozlene et moi avons beaucoup
apprécié cette comédie qui lie réalité et modernité et en gardons un très bon
souvenir. Nous remercions d'ailleurs la médiathèque de Bagnolet de nous avoir
permis d'y assister et de Madame Quantin de nous l'avoir proposé.
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