L'avis de Naïa : Lucas est un adolescent qui n'a pas de très bons liens avec son père. Sa mère a alors l'idée de les envoyer tous seuls dans un vieux chalet en pleine campagne pendant une semaine. Là-bas Lucas va essayer de vivre avec son ours de père et essayer de renouer des liens avec lui. Mais il va vite comprendre qu'on ne change pas la personnalité des gens comme ça.
Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais j'ai bien aimé. Le livre était trop court pour s'attacher aux personnages mais je suppose qu'il peut plaire à des jeunes ayant des mauvaises relations avec leurs parents.
L’avis d’Ysalys :
Ce n'est pas un coup de coeur pour moi mais j'ai bien aimé. Le livre était trop court pour s'attacher aux personnages mais je suppose qu'il peut plaire à des jeunes ayant des mauvaises relations avec leurs parents.
L’avis d’Ysalys :
Lucas et son père ne se parlent
pas, ils ne sont même pas fâchés. Sa mère a l’idée de les envoyer tous les 2
dans un chalet sans électricité, sans eau courante ni civilisation à moins de
10 km pendant une semaine. Ils vont devoir apprendre à se connaître, à se dire
les choses qu’ils ressentent, à se parler. Tout simplement.
J’ai aimé ce livre car il décrit
parfaitement les sentiments qu’on ressent parfois. Le livre est assez court et
on a une fin plus ou moins ouverte mais c’est agréable à la lecture. Il faut
par contre être un minimum concerné par la situation familiale si on veut être
touché par ce livre. J’ai personnellement beaucoup aimé § L’auteure a réussi à se
mettre dans la peau de ses personnages et ça se ressent. On y voit des
situations qui ne sont pas si inventées que ça et les personnages sont
attachants.
Extrait p.16 : « ça
n’a pas toujours été comme ça, froid, entre lui et moi. Quand j’étais petit, je
sais que c’est lui qui m’a appris à faire du vélo et on jouait au foot dans la
rue, devant la maison. Parfois il m’emmenait au cinéma et on achetait du
pop-corn. Et puis je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ignore de quand ça date,
je me souviens pas d'un
moment précis qui aurait basculé. Un jour je me suis
rendu compte qu’on ne faisait presque plus rien ensemble, et qu’on se parlait
de moins en moins. Mais comme on est trois, et que je parle beaucoup avec ma
mère, les repas, la vie à la maison, tout ça ne m’a jamais semblé compliqué. Là
c’est différent. On est lui et moi. On n’est pas fâchés, j’ai plutôt le
sentiment qu’on est gênés. A un moment donné, j’ai dû grandir. Peut-être que
c’est juste à cause de ça. »Vous pouvez lire le début sur le site des éditions du Rouergue en cliquant ICI
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