Aujourd'hui sur le blog, nous retrouvons non pas une mais deux critiques sur un livre présent au dernier office du comité ! Il s'agit du roman La Tour de Jeanne, écrit par Florence Médina.
Découvrons ce qu'en a pensé Louve :
À la mort de son père, Jeanne quitte la campagne pour aller à Paris avec
sa mère. Malheureusement, son frère n’a pu les accompagner. Elle se fait
embaucher comme bonne auprès d’un couple de nobles, les Beaupuy, qui
sont extrêmement méchants. Heureusement, dans son malheur, elle
rencontre Rosalie qui elle aussi travaille pour les Beaupuy.
A Paris, Jeanne se passionne pour la construction de la Tour
Eiffel. Elle finit pas se faire renvoyer de son travail, et va tenter de
travailler sur le chantier de la géante de fer. Mais comment faire, les
filles n’ont pas encore le droit de travailler sur les chantiers...
J’ai beaucoup aimé ce livre. Les illustrations sont très belles et j’aime bien son côté féministe. J’adore le personnage de Jeanne car elle est courageuse et déterminée. Je conseille cette lecture à partir de 9 ans.
Jeanne, notre Jeanne, a aussi lu ce livre et voici ce qu'elle en dit :
Le père de Jeanne est mort quand elle était petite, alors quand il faut se séparer de son village pour partir en ville pour tenter de gagner de quoi faire vivre sa famille, Jeanne n’hésite pas, elle travaille dur, très dur. De la fenêtre de l’appartement de ses maîtres, Jeanne, 11 ans, voit, tous les jours la tour qui s’élève un peu plus haut. Quelle tour ? La sienne, pardi !, celle que bientôt, après son renvoi de chez ses maîtres, elle construit, déguisée en homme. Et là, elle pourra l’appeler SA tour. La tour de Jeanne.
Ce que j’ai aimé dans ce livre, c’est que Jeanne prouve que même les femmes peuvent avoir des rêves et ont leur place sur les chantiers. Sous le pseudonyme de Jeannot, l’héroïne se bat pour non seulement lutter contre le sexisme mais aussi pour gagner de l’argent et être libre. Mais ce n’est pas facile car le corps des femmes est différent que celui des hommes et il est difficile de se faire accepter dans un monde masculin.
Jeanne, 11 ans aussi !
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