Orsk est un
magasin de meubles scandinaves à monter soi-même, concurrent direct de l’autre
célèbre enseigne, mais en moins bien. Dans le magasin de Cleveland en Ohio, la
nuit, il se passe des choses étranges : des miroirs, des cadres sont arrachés,
un matelas est retrouvé lacéré, et crime suprême, un Brooka* a même été souillé ! (*Un Brooka est un
canapé décrit comme étant le meilleur de la fin de votre journée !)
Pour élucider ce
mystère, Basil chef de service prenant très à cœur la protection de son
personnel, va demander à deux employées, pas forcément modèles, de rester une
nuit.
Ce qu’ils vont
découvrir va aller bien au-delà de l’imaginable.
Horrorstör est un livre qui interpelle. Tout d’abord par sa
forme car on a vraiment l’impression d’avoir à faire à un catalogue édité par
la célèbre enseigne de meubles. Chaque chapitre commence par la présentation de
produits qui vont évoluer en fonction de l’histoire et se révéler être de
véritables instruments de torture. Puis par son contenu, car cette banale
histoire que l’on pense être une critique assez sévère du monde du travail va
se transformer en un vrai cauchemar.
Genre :
horreur/fantastique
Un extrait :
« La
jeune femme entra comme une furie dans les toilettes. C’était le seul endroit
où Basil ne pouvait pas la suivre et lui asséner un monceau de conneries
humiliantes. Ne comprenait-il pas qu’elle se sentait déjà assez mal sans qu’il
ait besoin d’en rajouter une couche ?...
... Elle prit de profondes
inspirations pour essayer de se calmer. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Elle
se regarda dans le miroir. C’est alors que ses yeux se posèrent sur le mur.
Il y avait de nouveaux graffitis. Là, juste devant elle, des mots
avaient été griffonnés qui n’étaient pas là tout à l’heure. »Pour en savoir plus sur l'auteur
Retrouvez une autre critique sur Lirado
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