Tome 1 : Ville noire
Nous suivons les aventures de Faustine, une jeune fille
passionnée par le XIXe siècle. Sa vie tout à fait banale va basculer le jour où
son père, un féru d’histoire, disparaît mystérieusement. Refusant de croire à
sa mort, Faustine se lance à sa recherche jusque dans le métro parisien. Elle
se fait alors agresser et perd connaissance… pour se réveiller à Paris au XIXe
siècle ! A la fois épouvantée et fascinée, la jeune fille commence à
trouver sa place dans ce décors insolite, elle se lie d’amitié avec une
couturière du nom de Manon, se déguise en homme pour devenir journaliste.
Faustine est également persuadée que son père se trouve dans la ville. Mais la
cité n’est pas sûre, un assassin rôde. La jeune fille est déterminée à
découvrir son identité.
Mais ce Paris du XIXe siècle est-il bien réel ou n’est-ce
qu’un simple rêve ?
J’ai beaucoup aimé Cité 19, le personnage de Faustine
est attachant, et sa détermination est exemplaire ! Les autres
protagonistes sont également très bien construits, chacun avec son propre
caractère et sa personnalité. L’intrigue, enfin, est extraordinairement
bluffante ! La véritable nature de ce Paris du XIXe siècle est originale,
innovante. S. Michaka a une imagination débordante et une plume très agréable à
lire.
L’avis de Marie-Lucie :
Faustine enquête sur le kidnapping de son père. Elle va trouver des pistes qui vont la mener 150 ans plus tôt. Elle va retourner dans le passé. L’histoire est bien écrite. J’ai bien aimé le fait de voyager dans le passé et d’assister à la construction de la Tour Eiffel. Et puis, plus on avance dans la lecture, plus on comprend des choses. Lesquelles ? ça, c’est à vous de le découvrir !
Pour en savoir plus, retrouvez ICI la critique de Lirado
Tome 2 : Zone blanche
/!\
Attention, cette critique comporte d’éventuels spoilers pour les
personnes n’ayant pas lues le tome 1 de Cité 19. Je vous recommande donc
de lire le premier tome avant de lire cette chronique, à bon entendeur…
Faustine, toujours prisonnière du XIXème siècle, commence à
comprendre la véritable nature de ce lieu si mystérieux. La ville ne serait en
fait qu’un simulacre créé par des scientifiques. Un simulacre très convainquant
cependant. En effet, l’assassin de la cité rode toujours et semble
insaisissable ! La police est dépassée et ne sait que faire. Durant son
enquête, Faustine se découvre alors d’étranges pouvoirs : elle va faire
apparaître des anachronismes, des objets ne devant normalement pas exister au
XIXème siècle.
Elle ignore qu’elle est une personne exceptionnelle…
XXIème siècle, l’étau se resserre autour de Faustine, elle
serait en effet le cobaye idéal, le plus puissant d’entre tous, celui qui
permettrait de réaliser le plus grand projet scientifique, et de bouleverser le
passé, le présent, et le futur des nations occidentales.
J’ai, une fois encore, beaucoup aimé ce deuxième tome de Cité
19. Faustine y est tout aussi attachante que dans le tome 1, l’intrigue est
bien menée et nous tient en haleine tout au long du récit. Nous découvrons
également plus en détails le « côté XXIème siècle », le projet
scientifique, la véritable nature de ce Paris du XIXème siècle. Certains
personnages sont également plus étoffés. Il y a cependant deux bémols qu’il
faut souligner : si certains protagonistes, comme dit plus haut, sont plus
développés, d’autres, au contraire, sont mis de côté. Les amis du XXIème siècle
de Faustine, qui font leur entrée dans le simulacre, ne sont traités que
pendant quelques chapitres, puis oubliés avant de ressurgir vaguement à la fin
du livre. Cela est regrettable car ils auraient pu apporter beaucoup à
l’histoire. Cela donne l’impression que l’auteur ne savait que faire de ces
personnages. Ensuite, la fin de ce tome… me laisse un peu sur ma faim !
Elle est beaucoup trop ouverte à mon goût, et j’ai le sentiment que toutes les
intrigues, toutes les pistes lancées par Michaka n’ont pas été suffisamment
explorées en profondeur (notamment la chose qui est au cinquième sous-sol, mais
je n’en dis pas plus). Cette série mériterait un tome 3, or j’ai l’impression
qu’elle est achevée, quel dommage !
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