mardi 27 décembre 2016

La Marque / Anne Loyer. Bulles de savon, 2016





L'avis de Noémie:

Dans un monde post-apocalyptique où la Terre n'est plus qu'une contrée aride, où le soleil est le seul maître du climat et où la distribution de l'eau est régie par Kyos, cité-oasis ayant accès aux technologies et à l'eau, Rey, jeune adolescent de 15 ans, ne veut pas obéir aux lois de Kyos. Même si son destin est écrit à sa naissance, à cause de sa Marque, qui l'oblige à quitter sa famille et à rejoindre les rangs de la cité-oasis, il s'enfuit vers un destin incertain et quitte le Peuple des Tentes. Cinq ans plus tard, Rey est considéré comme un Échappé, un fou ayant renoncé au paradis de Kyos pour une terre sans eau et sans habitants. Sika a 15 ans, elle aussi et la Marque brille sur son front. Toute sa vie, on lui a décrit Kyos comme une cité bénie, un paradis auquel elle aurait la chance d'accéder lorsqu'elle serait plus grande. Elle rencontre Rey, qui insinue des doutes dans ses pensées et la laissera face à un terrible dilemme. Et si Kyos n'était pas aussi innocent que ça ? Et si derrière cette grande muraille les séparant de la divine cité se cachait un véritable monstre ?

Ce livre était terriblement absorbant. On pouvait ressentir les émotions des personnages comme si l'on vivait la scène avec eux. La plume de l'auteure est fantastique : dure, émouvante et poétique. Ses phrases compliquées amènent une atmosphère adulte dans le récit, bien qu'il soit vécu par des adolescents. Je n'ai qu'une chose à reprocher à ce livre : la révélation finale était un peu prévisible. Mais il s'agit uniquement de mon avis alors, si ce livre devait avoir une note, je lui donnerais : 20 sur 20.

La Marque écrit par Anne Loyer est paru aux éditions éditions bulles de savon. La couverture est rouge à l'arrière-plan. Au 1er plan, on peut apercevoir des immeubles gris et noirs pixelisés et une silhouette encapuchonnée portant la Marque.


L'avis de Paul :

Si le style est assez fluide, ce livre n'a pour moi qu'un faible intérêt. En effet, l'histoire, bien que reposant sur une bonne idée (un monde ravagé par la sécheresse) est trop condensée, et pas assez bien expliquée : il me semble que le récit passe à peu près autant de temps sur l'introduction, c'est-à-dire la décision de Sika de fuir l'hégémonie de Kyos, que sur la destruction du pouvoir de la cité mère par le petit nombre d'insoumis, ce qui est, soit dit en passant, assez peu réaliste. En effet, le lecteur se demande comment les services de police d'une dictature à l'instar de celle de Kyos sont aussi peu efficaces. De plus, la chute, un peu trop brutale à mon goût, est assez obscure et ce qu'elle sous-entend me dérange, car contredit la nature des personnages mis en place... A plusieurs reprises, le roman fait intervenir des sentiments amoureux entre plusieurs personnages, mais ceux-ci déçoivent par leur faiblesse et par leur fausseté.

Ainsi, selon moi, cette histoire n'est pas assez travaillée, et bien qu'elle n'ennuie pas, ne fait pas réfléchir et relève plus d'une lecture machinale que d'une lecture due à une réelle envie.



Si vous souhaitez connaître l'avis de Bob et Jean-Michel, cliquez ICI

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