L'avis de
Noémie:
Dans un monde
post-apocalyptique où la Terre n'est plus qu'une contrée aride, où le soleil
est le seul maître du climat et où la distribution de l'eau est régie par Kyos,
cité-oasis ayant accès aux technologies et à l'eau, Rey, jeune adolescent de 15
ans, ne veut pas obéir aux lois de Kyos. Même si son destin est écrit à sa
naissance, à cause de sa Marque, qui l'oblige à quitter sa famille et à
rejoindre les rangs de la cité-oasis, il s'enfuit vers un destin incertain et
quitte le Peuple des Tentes. Cinq ans plus tard, Rey est considéré comme un
Échappé, un fou ayant renoncé au paradis de Kyos pour une terre sans eau et
sans habitants. Sika a 15 ans, elle aussi et la Marque brille sur son front.
Toute sa vie, on lui a décrit Kyos comme une cité bénie, un paradis auquel elle
aurait la chance d'accéder lorsqu'elle serait plus grande. Elle rencontre Rey,
qui insinue des doutes dans ses pensées et la laissera face à un terrible
dilemme. Et si Kyos n'était pas aussi innocent que ça ? Et si derrière cette
grande muraille les séparant de la divine cité se cachait un véritable monstre
?
Ce livre était
terriblement absorbant. On pouvait ressentir les émotions des personnages comme
si l'on vivait la scène avec eux. La plume de l'auteure est fantastique : dure,
émouvante et poétique. Ses phrases compliquées amènent une atmosphère adulte dans
le récit, bien qu'il soit vécu par des adolescents. Je n'ai qu'une chose à
reprocher à ce livre : la révélation finale était un peu prévisible. Mais il
s'agit uniquement de mon avis alors, si ce livre devait avoir une note, je lui
donnerais : 20 sur 20.
La Marque écrit
par Anne Loyer est paru aux éditions éditions bulles de savon. La couverture
est rouge à l'arrière-plan. Au 1er plan, on peut apercevoir des immeubles gris
et noirs pixelisés et une silhouette encapuchonnée portant la Marque.
L'avis de Paul
:
Si le style est
assez fluide, ce livre n'a pour moi qu'un faible intérêt. En effet, l'histoire,
bien que reposant sur une bonne idée (un monde ravagé par la sécheresse) est
trop condensée, et pas assez bien expliquée : il me semble que le récit passe à
peu près autant de temps sur l'introduction, c'est-à-dire la décision de Sika
de fuir l'hégémonie de Kyos, que sur la destruction du pouvoir de la cité mère
par le petit nombre d'insoumis, ce qui est, soit dit en passant, assez peu
réaliste. En effet, le lecteur se demande comment les services de police d'une
dictature à l'instar de celle de Kyos sont aussi peu efficaces. De plus, la
chute, un peu trop brutale à mon goût, est assez obscure et ce qu'elle
sous-entend me dérange, car contredit la nature des personnages mis en place...
A plusieurs reprises, le roman fait intervenir des sentiments amoureux entre
plusieurs personnages, mais ceux-ci déçoivent par leur faiblesse et par leur
fausseté.
Ainsi, selon
moi, cette histoire n'est pas assez travaillée, et bien qu'elle n'ennuie pas,
ne fait pas réfléchir et relève plus d'une lecture machinale que d'une lecture
due à une réelle envie.
Si vous souhaitez connaître l'avis de Bob et Jean-Michel, cliquez ICI
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