mardi 17 mars 2020

Karin Serres : portrait de lectrice

Dans le cadre de l'édition du festival Hors limites 2020, Karin Serres devait être l'invitée du comité ado de la médiathèque de Bagnolet le samedi 21 mars mais en raison de recommandations sanitaires nationales, la Médiathèque sera fermée jusqu'à nouvel ordre.
L'autrice s'est gentiment prêtée au jeu de notre interview, au jeu de notre "portrait de lecteur" et malgré l'annulation de la rencontre nous vous proposons de découvrir son univers.

« Que lisez-vous en ce moment ? »
Je lis L’œil le plus bleu, de Toni Morrison, Complications, de Nina Allan, Instantanés d’ambre de Yoko Ogawa, Les groseilles de novembre d’Andrus Kivirähk et le Science & Vie du mois de septembre.


« Citez un endroit où vous aimez lire ? »
Partout, tout le temps, dehors notamment et tous les soirs avant de dormir.

« Quel est votre plus vieux souvenir de lecture ? »
Je crois que c’est Amadou le Bouquillon, mon livre de lecture au CP, le premier livre avec des mots que j’ai lus, et avant, des livres de la collection Enfants du monde, des albums pour enfants qui dataient de mes grands-parents, et après, les encyclopédies illustrées Tout l’Univers

« Que lisiez-vous étant adolescente ? »
Toutes les collections de romans pour ados qu’on trouve aujourd’hui n’existaient pas encore. Il y avait comme un trou entre les livres d’enfants et les livres pour adultes. Je lisais beaucoup de science fiction, même Lovecraft qui m’a traumatisée, et tout ce qui me tombait sous la main. Je lisais les livres de poche qui avaient de belles couvertures (les maquettes de Pierre Faucheux par exemple…) et je fabriquais de nouvelles couvertures pour mes livres préférés.

« Avez- vous un livre de chevet ? »
J’ai plein de livres sur ma table de chevet, j’en commence souvent plusieurs en même temps ;-) mais pas de livre préféré.

« Quel.le.s sont vos auteurs et autrices préféré.e.s ? »
Cf la liste jointe, qui dat de 2014. En tête, Yoko Ogawa. Qulques nouveaux lives s’y sont ajoutés depuis : Les douze portes dans la maison du sergent Gordon de George Makana Clark, les romans de Frederic Brown et Philip K. Dick, La ménagerie de papier de Ken Liu, Autour de ton cou de Chimamanda Ngozi Adichie…etc

« Le fait de travailler avec le public enfant / adolescent a-t-il une signification particulière pour vous ? »
C’est le contraire qui m’inquiéterait. Pour moi, la fiction, l’écriture, les histoires que nous partageons via les livres sont un immense et puissant territoire transgénérationnel.

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